Soirée théâtre et danse : Les 3 coups

3 coups

Le service culture du Crous de Lyon organise une soirée de valorisation des lauréats de théâtre et de danse, dans le cadre des concours de création étudiante organisés par le Crous de Lyon.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la soirée “les 3 coups”
Salle Barbara – MJC Montchat – 53 Rue Charles Richard – 69003 Lyon
Le mardi 14 Mai à partir de 18h30

Soirée gratuite réservée aux étudiants : SUR INSCRIPTION.

Au programme :

  • 18h30 : Ouverture des Portes
  • 19h : Compagnie Les Rougiliants avec « Cortège(s) » (lauréats 2è prix concours théâtre 2024)
  • 20h20 : Léa & Amalia avec « Faux couloir » (lauréates 1er prix concours Danse 2024)
  • 20h30 : Entracte avec petit buffet
  • 21h00 : Compagnie Le Rire d’Ariane avec « La Passion a un sein plus petit que l’autre » (lauréats 1er prix concours théâtre 2024)
  • 22h30 : Fin des représentations

L e programme en détails :

  • 19h Lauréats du 2ème prix du concours de Théâtre : Compagnie Les Rougiliants avec « Cortège(s) »

Ce projet s’inscrit dans une volonté collective de faire naître une oeuvre qui est du sens, portant un message social important à nos yeux. Par là nous nous engageons à travers l’art et tenons à transposer des histoires qui nous paraissent essentielles à conter, à partager, bien qu’elles soit fictives. Par nos vécus personnels, plus ou moins militants, chacun d’entre nous a pu apporter sa part de réalité, d’histoire au travers des personnages imaginés par Thierry Simon.

Synopsis : La nuit tombe sur une journée de grande manifestation. La scène est éclairée par le gyrophare bleu d’un camion de pompier. La foule forme un cercle tenu à distance. Les secouristes tentent de réanimer Marion, lycéenne. Sans succès. La pièce se tisse à partir de cette scène inaugurale : le lieutenant Meurey est habitué à gérer ce genre de situations, mais Marion a l’âge de sa fille ; Viviane, la mère de Marion, va devoir affronter la tragédie ; le proviseur Amblard, qui rêve de partir à Arcachon, fait face au mouvement social ; les amies de Marion veulent honorer sa mémoire dans la lutte ; le secrétaire général de la Préfecture de Police de Paris remet en question le sens de son engagement professionnel ; Reda, le petit-ami de Marion, se débat face au flot médiatique ; Charlotte, la journaliste engagée veut mettre en lumière cette affaire sans tomber dans le sensationnalisme.

  • 20h20 Lauréats de 1er prix du concours de danse : Léa & Amalia avec « Faux couloir »

Nous sommes deux étudiantes du CNSMD de Lyon. Nous venons toutes les deux d’un Conservatoire à Rayonnement Régional (de Lyon et de Paris), pour ensuite intégrer la même année le Conservatoire Nationale Supérieur de Danse et de Musique de Lyon en section “danse contemporaine”. Nous avons déjà travaillé dans une palette artistique assez large, en ayant pratiqué le cirque, les arts plastique, la musique… Et nous avions l’envie d’enrichir cette palette en offrant et en partageant nos créations. Nous sommes également ouvertes à d’autres type de danse et nous nous intéressons fortement à la pratique du théâtre et de la performance.

“C’est étrange
Dans le
Regard des gens

C’est étrange
L’effet
Sur mon regard
Pour Yvette et Simone.”

  • 21h00 Lauréats 1er prix du concours de Théâtre : Compagnie Le Rire d’Ariane avec « La Passion a un sein plus petit que l’autre »

Ce n’est pas l’intention qui compte mais la nôtre a pris beaucoup d’élan et mis ses plus beaux habits : nous voudrions faire naître par l’art l’appréhension d’un universel, à travers un thème qui nous touche tous-tes et qui abordera des problématiques à la fois aussi vieilles que Mme de Chartres et bien plus jeunes qu’Anna Calvi. Parler d’amour est l’occasion pour nous de sortir les violons sans noyer les mouchoirs, mais aussi d’unir le public à travers la reconnaissance des virtuosités et sinuosités de ce sentiment que nous partageons tous-tes, par le déploiement d’un large éventail de personnages où chacun-e pourra trouver un miroir, même déformant. Ce grand A soulève de nombreuses questions aux points d’interrogation titillés, de celles sur le genre, la douleur, la violence, à d’autres sur le dictionnaire et l’esthétique de la passion. Que le théâtre, décoré de musique, de danse et de philosophie, puisse faire surgir un tel partage nous semble être un ascenseur émotionnel qui mène de concert à la beauté et à la politique : quoi de mieux pour recréer du lien, pour voir en l’autre un semblable, que de déployer les similitudes qui font bondir, rougir, craquer, grogner nos coeurs ? Nous nous sommes nous-mêmes rencontré-es à des périodes de nos vies où plusieurs d’entre nous vivaient pour la première fois les joies à l’envers de l’amour, et comprendre que notre amitié a tant pu se nourrir de ce qui affame nous porte à croire que l’art ne peut qu’être capable d’un miracle supérieur, puisqu’il est soutenu par le sourire qui se regarde sourire.

Résumé :

Les onze comédiens et comédiennes au plateau composent différents couples qui s’entrecroisent au gré de 25 scènes qui se font en solitaire, à deux, en couple, en groupe d’amis et même parfois au grand complet. Les intrigues se font la passe, se regardent, se nuancent, et la fin vient résoudre, bien ou mal, chacune des esquisses entrevues au début. Outre les problèmes universels que la pièce aborde -allant du rapport au désir aux violences sexuelles, de la pornographie à la place du discours- la psychologie complexe, surprenante et torturée des personnages est au fondement même de la narration.